jeu. Sep 19th, 2024

C’est une image rare et super émouvante. Une championne qui peine à retenir ses larmes, qui d’ailleurs n’y arrive pas vraiment après avoir nettement gagné le combat pour la médaille de bronze. Elle avait encore en tête sa défaite sur le fil en demi-finale. Cette fin de combat ratée qui laisse revenir une adversaire qui ne l’avait jamais battue. Un moment triste mais fort. Clarisse Agbenenou n’aime que les métaux précieux et particulièrement l’or. Il lui va si bien. Le bronze est plus fade. Quand elle sortait du tatami, après sa défaite en demi, on a juste perçu ces mots soufflés à son entraineur :  » J’ai merdé ». Et les regrets sont arrivés.

Elle doit se souvenir des jours plus heureux avec la photographie du jour.
Il  ya trois ans, lors des Jo de Tokyo. Sur la route de l’or elle avait terrassée la hollandaise Juul Fransen.
On voit clairement son sourire carnassier et lumineux, Juul essaye en vain d’amortir la chute avec l’expression qui dit qu’elle sait que c’est trop tard.
Une magnifique image de judo, un sport pas simple pour les photographes. Pas facile de sortir une image qui vaille. Elle est signée Alain Mounic, un photographe de L’Equipe, toujours très bon sur le sujet. 
C’est un des tirages uniques acheté aux enchères à Drouot. Le tirage est signé et accompagné d’un certificat, qui l’authentifie comme tel (1/1),  édité par l’illustre journal et signé par Aurore Amaury, sa présidente.
Un très beau tirage de format 53X80 encadré avec passe partout. Il est à 2950€.
Je le descends à 1950€. Il faut que ça bouge un peu.
Il y a du monde dans les rues mais pas tant que ça dans la galerie, c’est même calme.
C’est assez curieux, je ne m’attendais pas à ça.
Cérémonie somptueuse, des JO qui nous enchantent, une ville super agréable à vivre, une ambiance vraiment fun…
A la fois tout me rend heureux sauf la fréquentation et ma crise de goutte qui se calme, mais n’a pas encore disparu. 
Je meuble les temps morts en zappant d’une chaine à l’autre pour pour en voir le maximum.
Donc oui OK , il y a pire taf.
Je suis très content d’être là, de vivre ça ici, au cœur de l’évènement. Je peux entendre les clameurs venues de l’esplanade des Invalides où se déroule le tir à l’arc. Je vois passer des athlètes, des coaches, reconnaissables à leurs survêtements nationaux. Parfois même ils rentrent et on papote. C’est un bon moment. 

Ce matin j’étais aux obsèques de Jean-Christian Biville, l’auteur de l’Enfer, (voir ma lettre du 23 juillet si vous voulez lire son histoire) que vous (re)verrez par le lien du bas.
Très beau et très émouvant discours de C, ancien directeur de la rédaction de l’Equipe et grand ami du défunt.
J’y ai revu avec plaisir pas mal de têtes connues. L’un de nous faisait remarquer que l’on ne se voyait qu’aux obsèques. Ça donnait un côté « à qui le tour » un peu plombant. 
J’ai aussi parlé un peu avec l’épouse de Jean-Christian qui confiait que si elle voulait espérer digérer cette disparition, il fallait vendre la maison très vite et partir très loin. 
Bref
Demain ça ira mieux. 

Pour revoir « La » photographie de Jean-Christian Biville et éventuellement l’acquérir, c’est le lien du bas.
Je n’ai pas eu ce commandes après la lettre le concernant, j’ai trouvé ça surprenant.
Je pense que c’est une photographie qui a vraiment sa place pour qui construit une collection. Une image primée photographie de l’année (2001) et qui a marqué. Elle ne vous laisse pas indifférent.
Donc je lui redonne une chance très vite. Aussi probablement parce que je reviens des obsèques et que la voir dans la maison du défunt m’a ému. C’était le lien entre lui et moi.
Il est parti mais à grâce à elle, pas vraiment. 

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