mar. Déc 10th, 2024

LORIENT, France--(BUSINESS WIRE)--Un départ spectaculaire, dimanche 28 avril à 13h30, pour la régate transocéanique Transat CIC, l'une des épreuves les plus exigeantes pour les navigateurs solitaires, appelés à affronter des conditions très difficiles pour rallier New York après plus de 3 000 milles de navigation, au départ de Lorient, en Bretagne (France).


Les 48 skippers inscrits – répartis dans les catégories IMOCA (33, certains équipés de foil), Class40 (13) et Vintage (2) – se sont positionnés le long de la ligne de départ, dans le chenal entre la côte bretonne, avant la petite ville de Lomener, et l'île de Groix. Après avoir mis le cap au sud-est, sur une trajectoire définie par le responsable de la régate dans le but de rendre le départ de la course transocéanique spectaculaire et sécurisé, les skippers ont entamé l'ascension de la côte bretonne.

Un départ prudent pour Alberto Bona sur le Class40 IBSA , à sa huitième régate avec la multinationale pharmaceutique suisse. Partant avec beaucoup de surface de voile, après avoir hissé le gennaker et le solent à l'avant, Alberto s'est trouvé dans l'incapacité de lofer, restant pour la première partie de la course au milieu de la flotte, menée d'abord par Ambrogio Beccaria (Alla Grande Pirelli), qui a ensuite laissé sa position de leader à une Amélie Grassi aventureuse (La Boulangère Bio) et ensuite, à la fin de la première heure, à Nicolas D'Estais (Café Joyeux), qui au départ avait également moins de mètres carrés de surface de voile à l'avant et était très déterminé à rester devant le groupe.

Après environ dix milles de navigation, la première embardée a conduit les skippers vers le nord-ouest, en route vers la baie en face de Concarneau ; durant cette étape, Alberto a gagné une bonne position au sein de la flotte, se positionnant pour prendre le vent et augmentant sa vitesse. Après avoir quitté l'archipel des Glénan – une zone dans laquelle il est très compliqué de naviguer en raison des courants – sur la gauche, les équipes ont manœuvré à nouveau en face de Concarneau, avant de quitter l'influence de la terre ferme au sud de Brest et de se diriger vers le large. Après environ huit heures de navigation, il était donc temps de dire adieu aux côtes bretonnes et de tourner l'étrave en direction du sud de l'Irlande, à la recherche de la première dépression à aborder, et à partir de laquelle il serait possible de bénéficier de vents constants – même jusqu'à 35 nœuds – et donc d'une meilleure vitesse.

Le vent a été trouvé juste avant l'aube aujourd'hui, lorsque la première perturbation a frôlé les Class40 : les bateaux ont finalement commencé à avancer. Bona a atteint la quatrième position, à moins de cinq milles du premier, une distance minimale qui montre à quel point les meilleurs navigateurs de la classe se sont inscrits à cette régate, et que toute la course se jouera sur de très petits écarts, malgré la grande distance à parcourir.

« Ce sera une régate équilibrée et très difficile », avait déclaré Alberto peu avant le départ. « La difficulté de naviguer à de hautes latitudes a en fait sélectionné les skippers : ceux qui participent à cette régate sont très expérimentés, ont un Class40 bien préparé et visent la victoire. Nous sommes treize, et au moins neuf ont une chance égale de monter sur la plus haute marche du podium, ce qui rend cette régate à la fois difficile en raison des conditions météorologiques et intéressantes d'un point de vue sportif. Ce qu'un navigateur solitaire peut espérer de mieux. »

Giorgio Pisani, vice-président du groupe IBSA et leader du projet Sailing into the Future. Together , a également assisté au départ de la régate, le dimanche 28 avril : « Il est toujours très émouvant de voir partir les Class40 IBSA » , a-t-il déclaré. « Notre skipper Alberto Bona a inclus dans la troisième année de notre projet la régate la plus complexe et la plus exigeante, comme en témoigne également le petit nombre de participants en Class40 : les treize meilleurs. Je crois que toutes les conditions sont réunies pour qu'on vive ensemble une nouvelle belle aventure, qui nécessitera du courage et de la détermination. L'arrivée à New York est certainement symbolique, la bonne ligne d'arrivée pour la régate la plus difficile. »

Avec un temps de voyage prévu entre 13 et 15 jours à partir du départ, les 13 Class40 devront faire face à plusieurs dépressions dans les jours à venir. Ils devront naviguer dans des conditions extrêmement complexes, dues à la fois à des vagues très hautes – pouvant atteindre jusqu'à six mètres – et à des températures très basses. Les organisateurs ont établi des zones d'interdiction de navigation, notamment autour des îles des Açores – pour protéger les cétacés – et le long des côtes canadiennes, pour éviter d'entrer dans des zones d'icebergs et où les bateaux de pêche sont plus nombreux. Les skippers devront donc trouver le meilleur itinéraire pour atteindre le plus rapidement possible la ligne d'arrivée, située à 130 milles des côtes de New York, et faire ainsi passer la voile océanique européenne sous la Statue de la Liberté.

LE PROJET : le projet de trois ans Sailing into the Future. Together a été lancé en janvier 2022. Le partenariat entre IBSA et le skipper Alberto Bona né sur des bases et des valeurs communes. Il vise à faire de la voile un outil de communication pour l’entreprise, à la fois auprès du marché et du monde nautique. L’ingéniosité, le courage, l’innovation et la responsabilité se révèlent des éléments qui unissent IBSA et Alberto Bona. Le défi océanique ainsi que la compétition sportive, représente métaphoriquement l’histoire, la philosophie et la vision d’IBSA. L’entreprise est tournée vers l’avenir et se déploie en faveur de la durabilité environnementale et sociale. Elle soutient notamment des projets de voile inclusive pour les personnes handicapées. En novembre 2022, la Route du Rhum a été la première étape sportive du projet Sailing into the Future. Together. En 2023, Alberto Bona a participé à six courses océaniques avec le Class40 IBSA dont la Rolex Fastnet Race et la Transat Jacques Vabre. Avec deux victoires et trois podiums, le record du plus grand nombre de milles en 24 heures et plus de 15 000 milles parcourus, Alberto Bona a remporté le titre de champion du monde de Class40. Entre avril et juillet 2024, il s’attaquera à deux des courses transatlantiques les plus difficiles sur la scène internationale : la Transat CIC de Lorient (France) à New York et la Quebec Saint-Malo (du Canada à la France).

 

LE SKIPPER : Alberto Bona, originaire de Turin, est diplômé en philosophie. En tant qu’étudiant universitaire, il a décroché le Trophée Paneraiavec Stormvogel, un ULDB rapide et un bateau historique avec lequel il a traversé l’océan Atlantique pour la première fois, remportant l’ARC avec un équipage néo-zélandais. En 2012, il a participé à la Minitransat et termine 5e , l’un des meilleurs résultats italiens jamais obtenus dans cette catégorie. En 2015, il passe à la catégorie des prototypes Mini 6,50 avec Promostudi La Spezia : il remporte le championnat italien et se classe deuxième de la traversée océanique Les Sables-Azores. En 2017, il arrive au Class40 : sur l’ancien Telecom Italia de Giovanni Soldini, il participe à la Transat Jacques Vabre , où il est contraint d’abandonner alors qu’il se trouve en sixième position. En 2019, il monte à bord du trimaran Maserati Multi 70, l’un des bateaux les plus rapides au monde, où il s’entraîne sur des foils. Après quoi, il passe au Figaro Beneteau 3, avec lequel il participe à la Solitaire ; Seul Italien inscrit, il termine 7e parmi les rookies de la première année et 16e au général en 2020. En 2021, il remporte le titre italien offshore en équipe et gagne les championnats d’Europe en double mixte à bord du Figaro 3. En 2022, le nouveau projet en partenariat avec IBSA démarre. Après une huitième place à la Route du Rhum 2022, Alberto Bona remporte en 2023 le Championnat du monde de Class40, concluant une saison avec trois podiums et plus de 15 000 milles parcourus.

 

LE BATEAU : conçu par l’architecte naval français Sam Manuard et construit par le chantier JPS Production, le bateau d’Alberto Bona est un modèle Class40 Mach 5. Les caractéristiques : une étrave de scow — arrondie et de forme plus large et plus plate que les étraves standard — conçue pour rester haut au-dessus de l’eau et éviter de s’y enfoncer, une carène allround , particulièrement performante par fort vent arrière et un cockpit ample et protégé, pour naviguer en toute sécurité et dans le plus grand confort, même dans les conditions les plus difficiles.

 

IBSA : IBSA (Institut Biochimique SA) est une société pharmaceutique multinationale suisse fondée en 1945 à Lugano. Aujourd’hui, ses produits sont disponibles dans plus de 90 pays sur 5 continents et elle possède 18 filiales en Europe, en Chine et aux États-Unis. L’entreprise réalise un chiffre d’affaires consolidé de 900 millions de francs et emploie 2 200 personnes au siège, dans les succursales et sur les sites de production. IBSA détient 90 familles de brevets approuvés et d’autres en cours de développement, ainsi qu’un large portefeuille de produits couvrant 10 domaines thérapeutiques : médecine de la reproduction, endocrinologie, douleur et inflammation, ostéoarticulaire, médecine esthétique, dermatologie, urogynécologie, cardiométabolique, respiratoire, consumer health. C’est aussi l’un des plus grands acteurs mondiaux de la médecine de la reproduction et l’un des leaders internationaux des produits à base d’acide hyaluronique. Les piliers sur lesquels IBSA fonde sa philosophie sont les suivants : personnel, innovation, qualité et responsabilité.

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